La lutte contre la violence faite aux femmes et armes


Une vie sans violence est un droit humain, pas un privilège. Toutefois, dans notre pays comme dans le reste du monde, de nombreuses personnes sont privées de ce droit fondamental, au sein même de leur foyer.

Selon une enquête publiée en mai 2019 par GFS Berne, sur mandat d’Amnesty International, la prévalence de la violence sexuelle en Suisse montre que 22% des femmes en Suisse âgées de 16 ans et plus ont déjà subi des actes sexuels non désirés. Si l’on extrapole ces 22 % à l’ensemble de la population, cela signifie qu’environ 800 000 femmes ont déjà été victimes d’actes sexuels non désirés. Sur l’ensemble des femmes interrogées, douze pour cent ont eu des rapports sexuels contre leur volonté. Cela correspond à environ la population de la ville de Zurich.

Divers rapports et études mettent régulièrement à jour les conséquences dévastatrices qu’a la violence domestique, en premier lieu sur les personnes concernées directement, mais également sur la société dans son ensemble. En outre, divers rapports et études soulignent régulièrement les conséquences effroyables de la violence à l’égard des femmes, d’abord pour les personnes directement touchées, puis pour la société dans son ensemble. La violence domestique est malheureusement tout sauf une banalité, comme le révèle avec une clarté effrayante un coup d’œil aux statistiques de la criminalité. 20 123 crimes domestiques ont été enregistrés par la police en 2020. La même année, 28 féminicides et 86 tentatives de féminicides ont été commis en Suisse.

Les Femmes* socialistes s’engagent à ce que chaque personne ait droit à une vie sans violence.